Cinq éléments des Forces armées centrafricaines ont été tués, le 16 avril, dans une embuscade des hommes en armes à Ndah dans la Vakaga. Même si le calme règne dans cette localité au lendemain de l’attaque, les activités restent paralysées et une bonne partie de la population se cache toujours en brousse.
Selon les autorités locales du village Ndah, appelé encore Sikikédé, les faits se sont produits dans la brousse à environ 5 kilomètres alors que ces soldats poursuivaient un groupe d’éleveurs armés. Le bilan provisoire, selon les mêmes sources, fait état de cinq (5) militaires tués.
Un bilan lourd
« Les militaires, qui étaient dans l’exercice de leur fonction, ont appris l’arrivée dans la périphérie de transhumants en armes. Après, ils se sont déportés sur les lieux pour vérifier cette information. Malheureusement, à leur arrivée sur les lieux, ils ont été attaqués par ces assaillants. Nous avons enregistré 5 morts et des blessés », a fait savoir Léonard Mbélé, préfet de la Vakaga.
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Après ce drame, les activités ont repris, ce mardi, dans cette localité. Toutefois, la peur continue de gagner les esprits.
« Les forces Faca et les russes patrouillent »
« Pour le moment, tout est calme. Les activités reprennent progressivement même si plusieurs habitants sont toujours en brousse. Ce matin, quelques gens sont partis au champ, d’autres se sont rendus sur les chantiers miniers. Il n’y a rien de grave. Les Faca et les militaires russes patrouillent ensemble », a affirmé un habitant.
Cette zone a été le théâtre, le 14 février dernier, de violents combats entre des hommes armés et l’armée nationale. A l’issue de ces affrontements, 20 éléments des Forces armées centrafricaines avaient été faits prisonniers par les rebelles avant d’être libérés, le 4 avril.
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