La communauté musulmane célèbre, ce 28 juin, l’Aïd el-Kebir communément appelée Tabaski. Comme la tradition l’exige, cette fête implique l’abattage de moutons en mémoire du sacrifice que Dieu a demandé à Abraham pour tester sa foi. Dans le 3e arrondissement, de nombreuses familles commémorent dans l’esprit d’unité.
Après la grande prière à la mosquée centrale de Bangui, en présence du président Faustin Archange Touadera, certains musulmans ont choisi d’aller rendre visite à leurs parents, d’autres, en revanche, ont regagné leurs domiciles pour se régaler de la viande de mouton.
Manger en famille
« La fête se passe très bien. Certains d’entre nous sont partis à la Mecque. Dieu merci, ils sont bien arrivés. Après la grande prière d’aujourd’hui, on a égorgé des moutons. On a mangé une partie. Là, on attend le second plat », s’est réjoui Bakit Oumar, un fidèle musulman.
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Malgré le prix élevé du mouton sur le marché, certains ménages ont pu s’en procurer. Ceux-ci comptent partager ce moment avec le voisinage.
« Il faut la célébrer avec les voisins »
« On ne peut pas manger sans le voisinage, car aujourd’hui est un jour exceptionnel. Que tu sois musulman ou pas, on va manger ensemble. C’est ça la cohésion sociale. Cette fête, il faut la célébrer avec les voisins. C’est un bonheur partagé » a fait savoir Amadama Danzoumi, un père de famille.
Selon la tradition, la fête d’Aïd el-Kebir (Tabaski) implique l’abattage de moutons, en mémoire du sacrifice que Dieu a demandé à Abraham pour éprouver sa foi.
La célébration de cette année est placée sous le signe de l’unité. Elle a été marquée par une grande prière dans la mosquée centrale du 3ème arrondissement de Bangui.
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