Quelques jours seulement après sa mise en place, la direction nationale de la campagne référendaire enregistre des départs. L’on assiste, ces 2 derniers jours, au retrait de certains membres du Front républicain. Cependant, l’objectif n’a pas du tout changé. Tous indiquent qu’ils battront campagne pour le « Oui ».
Le 5 juillet 2023, dans un communiqué, le coordonnateur du Front républicain, Héritier Doneng, a annoncé le retrait de son organisation politique de la Direction nationale de campagne pour le « Oui » au référendum constitutionnel. Le lendemain, un autre communiqué, signé du secrétaire général du parti, annonce le retrait de Loïc Molambo et Norbert Pounaba, tous représentants du Front républicain au sein de la direction de campagne, pilotée par Evariste Ngamana. Ces derniers dénoncent l’annulation de la décision portant affectation des leaders des associations et comités de soutien auprès des superviseurs.
Dans le même élan, la plateforme des associations et comités de soutien à Touadéra a aussi annoncé son retrait. Cette plateforme, qui soutient les actions du président de la République, dénonce des manœuvres de division menées par plusieurs membres de la direction nationale de campagne.
L’objectif n’a pas changé
Une réunion a mobilisé, le 6 juillet, les frondeurs. Si au sortir de cette rencontre certains membres ont indiqué qu’il s’agissait juste de malentendus et qu’ils ont réglé le problème, le coordonnateur du Front républicain a, dans la foulée, publié un communiqué, dénonçant des manœuvres de division. Héritier Doneng s’en prend aux « petits récupérateurs en perte de vitesse ». Lesquels, selon lui, n’ont qu’une seule stratégie : « la diffamation ».
Jusque-là, aucune réaction de la direction nationale de campagne n’est enregistrée. Malgré tous ces tiraillements, l’objectif n’a pas changé. Les dissidents optent pour battre campagne de manière autonome, toujours pour le Oui.
Alors que la campagne référendaire approche à grands pas, le contenu du projet de la nouvelle constitution n’est pas encore dévoilé. Un sujet d’inquiétude pour de nombreux Centrafricains.
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