Les activités économiques ont repris, ce mercredi 12 juillet, sur l’axe Bouar-Béloko après la grève du syndicat des taxis-brousse, déclenchée le dimanche 9 juillet 2023. Une médiation menée par les autorités de la préfecture de la Nana-Mambéré a permis de baisser la tension et faciliter la reprise de la circulation des biens et des personnes.
Les conducteurs de taxis-brousse ont effectivement repris leurs activités sur l’axe routier Bouar et Béloko ce mercredi 12 juillet 2023. Une délégation des autorités locales, dirigée par le préfet de la Nana-Mambéré, était à Béloko mardi pour mener une médiation auprès des responsables du syndicat des conducteurs et de la douane.
Après des échanges « fructueux », les deux acteurs de la crise, notamment, douaniers et chauffeurs de taxis-brousse ont accepté de retravailler ensemble afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens.
« Douaniers et chauffeurs travaillent en symbiose »
« Les fonctionnaires du bureau des douanes m’ont dit qu’il n’y a pas de problème entre les chauffeurs de taxis-brousse et eux. Sans les chauffeurs de taxis-brousse, les produits ne peuvent pas être transportés et sans les douaniers, ces produits ne peuvent pas être taxés pour permettre leur chargement. Donc, douaniers et chauffeurs travaillent en symbiose », a témoigné Marcel Bagaza, préfet de la Nana-Mambéré.
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Cette reprise des activités est saluée par les commerçants et propriétaires des taxis-brousse qui desservent la ville de Bouar. Un compromis favorable à l’épanouissement des activités économiques très denses, ces derniers temps, sur le corridor Bouar-Béloko.
« Il n’y a plus de problèmes »
« La mission de la médiation s’est bien déroulée. Nous avons, dans un premier temps, échangé avec le chef du bureau des douanes de Baboua. Ensuite, nous avons eu un écho favorable auprès des agents des douanes de Béloko. Il n’y a plus de problème. Nous étions remontés contre les douaniers parce qu’ils ont augmenté les taxes et cela a créé des polémiques entre nous et nos employeurs », a expliqué Blaise Fayama, délégué des transporteurs de Bouar.
La ville de Bouar, située à 450 kilomètres de Bangui, se ravitaille en produits de consommation à Garoua-Boulaï, à 150 kilomètres à la frontière avec le Cameroun. Les multiples barrières douanières sur cette route freinent encore le bon déroulement des activités économiques dans la région.
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