Le Réseau des producteurs des semences de Bouar dans la Nana-Mambéré, s’active pour la réussite de la campagne agricole de l’année en cours. Les membres de cette organisation ont identifié des groupements multiplicateurs de semences pour booster la production agricole locale. Une initiative visant à maximiser le rendement afin de lutter contre l’insécurité alimentaire qui menace la région.
Cette initiative, soutenue par l’Office national de semences (Onasem) et l’entreprise Sahart, vise à promouvoir des semences développées localement pour plus de rendement. Une centaine de variétés de ces semences est retenue pour la vulgarisation auprès des paysans.
« Développer plusieurs variétés de semences »
« Nous allons tout mettre en œuvre pour fournir des semences aux producteurs de notre région. Nous allons développer plusieurs variétés de semences mais aussi des produits destinés à la consommation », a rassuré Roger Fidèle Dobe, président des reproducteurs des semences.
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Les cultivateurs de Bouar révèlent que certaines semences mises à leur disposition par les partenaires ne répondent pas aux réalités de la région. Pour corriger ce manquement, l’Onasem entend tester la qualité des produits au laboratoire.
Des semences analysées
« Cela ne sert à rien d’aller acheter des semences dans d’autres localités pour venir les distribuer à Bouar. Nous avons prélevé toutes les semences pour aller les analyser au laboratoire à Bangui. Dans quelques jours, nous aurons les résultats et nous allons demander à ceux qui ont postulé de venir acheter nos semences sur place », a expliqué Ernest Watou, directeur de l’Onasem.
Pour pérenniser ce projet, l’entreprise Sahart souhaite la création d’une usine de transformation dans la ville de Bouar. Une initiative pour lutter davantage contre le chômage des jeunes à travers les activités champêtres.
« Développer l’économie locale »
« Nous demandons la création d’une usine de coton. Une autre usine pour la transformation des graines d’arachide afin de développer l’économie locale. Nous avons connu des moments difficiles. C’est pourquoi, le gouvernement doit plaider auprès des partenaires pour soutenir les jeunes de la région », a plaidé Sallet Mahamat, représentant de l’entreprise Sahart.
L’agriculture est la principale source de revenus de la population de Bouar dans la Nana-Mambéré. La culture rudimentaire encore active dans la région est un obstacle au développement des producteurs.
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