Au lendemain de la tenue du référendum constitutionnel, la mission d’observation de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) a rendu publics les résultats de son travail. Lors d’un point de presse, lundi à Bangui, la mission s’est félicitée du bon déroulement du scrutin. Toutefois, elle a émis quelques recommandations à l’endroit du gouvernement.
Établie par la conférence des chefs d’Etat de la CEEAC et envoyée en République centrafricaine, la mission a pour rôle d’observer le déroulement du référendum constitutionnel.
La mission a pu déployer ses observateurs dans certains bureaux de vote. Selon la CEEAC, le scrutin s’est déroulé dans un climat apaisé en dépit de certaines insuffisances.
« Le scrutin s’est déroulé dans un climat apaisé »
« La mission a suivi la fin de la campagne référendaire et l’actualité politique liée au processus d’organisation du référendum. Sur le plan sécuritaire, la mission a noté que le scrutin référendaire s’est déroulé dans un climat apaisé. Le matériel électoral était disponible en quantité suffisante et conforme aux standards dans la plupart des bureaux de vote visités », a indiqué Marie-Madeleine Kalala Ngoy-Moungui, chef de la mission de la CEEAC.
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Même si de manière générale la mission d’observation de la CEEAC affirme que le scrutin s’est bien déroulé, elle note néanmoins quelques déficiences.
Des insuffisances démontrées
« La mission a également noté l’insuffisance ou le manque de bulletins de vote et d‘enveloppes. La mission a relevé que le personnel électoral était au complet et a fait preuve de maîtrise des procédures de vote, sauf dans certains cas où des membres de bureaux ont montré des insuffisances. La mission note que le scrutin référendaire du 30 juillet à Bangui s’est déroulé dans des conditions sécuritaire, matérielle et organisationnelle globalement satisfaisante », a conclu la chef de la mission.
Par ailleurs, les observateurs ont formulé plusieurs recommandations au gouvernement et à l’Autorité nationale des élections. Ce, pour améliorer les prochaines échéances. Ces recommandations, selon la mission d’observation de la CEEAC, visent à favoriser un climat propice à l’implication effective des acteurs socio-politiques au processus électoral. En outre, il est recommandé à l’ANE de renforcer les capacités de ses agents pour une maîtrise parfaite des procédures électorales.