L’insécurité demeure grandissante aux alentours de Bozoum dans l’Ouham-Pendé avec la montée des braquages. En l’espace d’une semaine, des hommes armés ont dépouillé des opérateurs économiques de leurs fonds de commerce. Une situation qui inquiète dans la région.
Ces vols à main armée sont devenus fréquents sur les axes Bozoum-Bouar et Bozoum-Baoro, surtout aux environs du village Boforo et au niveau de la colline Boïna. Des hommes armés surgissent et dépouillent régulièrement des opérateurs économiques de leurs biens sur ces voies.
Les autorités locales de Birivan-Bolé, localité située à 52 kilomètres de Bozoum, lancent un cri d’alarme à l’endroit du gouvernement.
Agir urgemment
« Sur l’axe Bozoum-Bouar, surtout au niveau de la colline Boïna et au croisement Boforo, des malfrats sortent régulièrement et dépouillent les passants. Par jour, ces actes ne manquent pas. Vers Boforo, dimanche dernier, des commerçants ont été dépouillés d’une somme d’environ 4 millions de francs CFA. Il est urgent que le gouvernement agisse pour sécuriser ces opérateurs économiques », alerte Bélaire Besséwane, président de la délégation spéciale de la commune de Birivan-Bolé.
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Suite à ces braquages, devenus récurrents, les opérateurs économiques hésitent à emprunter certains axes, notamment celui qui conduit à Bouar.
Crainte d’une crise alimentaire
« Les gens ont décidé de ne plus emprunter cette route. Les opérateurs économiques ne veulent plus perdre d’importantes sommes d’argent au profit de ces bandits. C’est une crise alimentaire qui nous guette », s’inquiète le président de la délégation spéciale de la commune de Birivan-Bolé.
Depuis les offensives de l’armée nationale et de ses alliés russes contre les positions des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) en février 2021, des hommes armés, dispersés, écument les régions de l’Ouham-Pendé et de la Nana Mambéré. Ces derniers excellent dans les braquages, visant notamment les opérateurs économiques.