Le jour même où le Premier Ministre faisait sa déclaration de politique générale devant les députés (mercredi 18 mai 2011), le collectif des centrales syndicales a fait parvenir au gouvernement un cahier de revendications. Histoire sans doute de ne pas être oublié.
Le collectif des centrales syndicales si dit profondément préoccupé par la situation socio-économique des populations centrafricaines, notamment les travailleurs. Il constate une hausse vertigineuse des prix des mlédicaments, des denrées alimentaires, du carburant, du ciment. Il déplore même la qualité du pain. Tout ceci alors que la la vie du travailler n’évolue pas.
Au plan social, le collectif constate avec amertume que le gouvernement demeure passif en ce qui concerne les projets de logement, de santé. Des sociétés publiques telles que Sodeca, Enerca et Socatel font face à d’énormes difficultés. Les syndicats veulent dscuter toutes ces questions et décrivent déjà leurs revendications.
D’abord arrêter l’inflation dont les conséquences sont la perte du pouvoir d’achat. Augmenter le SMIG, salaire minimum garanti, augmenter les salaires en tenant compte du coût de la vie, payer la dette intérieure pour permettre aux entreprises centrafricaines de payer régulièrement les salaires et résorber le chômage, augmenter les allocations familiales.
Et bien sûr la question des arriérés de salaire est revenue. Les syndicats demandent qu’une solution rapide soit trouvée et que les arriérés de salaire datant des régimes de Kolingba et Patassé soient enfin payés.
Et pour finir, le collectif des syndicats se dit disposé au dialogue. Il faut trouver des solutions à toutes ces revendications.