Lutter contre le VIH/SIDA en Centrafrique. Cet objectif est loin d’être atteint dan la ville Bossangoa (nord-ouest). Le Centre de Dépistage Volontaire (CDV) du VIH/SIDA manque cruellement de matériels médicaux : réactifs, préservatifs masculins et féminins, pour ne citer que ceux-là.
La situation perdure depuis plus de 3 mois, affirme ce dimanche le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville. La population, motivée pour se faire dépister, ne sait plus à quel saint se vouer.
Pour notre correspondant « l’autre question épineuse est celle du personnel qui totalise déjà 7 mois d’arriérés de salaire et tire le diable par la queue ». Il conclut que sous couvert de l’anonymat, un agent du centre « dénonce le non respect de la clause de contrat qui lie le gouvernement et le Fonds Mondial. La clause prévoyait l’intégration dans la fonction publique ce personnel au bout d’un certain temps. Une chose qui n’a jamais été faite ».
Rappelons le CDV de Bossangoa à l’instar de ceux des autres préfectures du pays sont est une initiative financée et gérée par le Fonds Mondial. Cet organe onusien avait par le passé gelé son financement en Centrafrique, en raison d’une gestion opaque des fonds alloués à la lutte contre le VIH/SIDA.