Les centrafricains des provinces ne sont pas inscrits massivement sur les listes électoraux. Un constat fait par les correspondants régionaux de Radio Ndeke Luka. Le recensement électoral a pris fin hier 18 avril.
Selon notre correspondant à Bria, chef lieu de la Haute Kotto (centre-est de Centrafrique), un déficit de mobilisation sociale a marqué les opérations.
En plus des anciennes listes de 2005, un recensement a été fait à Berberati (Sud-ouest de Centrafrique) dans les nouveaux quartiers créés en 2005. Là aussi, on a noté une faible mobilisation de la population.
Une faible mobilisation est signalée à Bossangoa (nord de Centrafrique) où les chefs de ménage ont décidé d’inscrire aussi leurs enfants en âge de voter.
A M’Baïki, ville située au sud la RCA, les recensements se sont bien déroulés. Toutefois, un problème logistique s’est posé aux agents recenseurs pour couvrir toute la localité.
A Nola, chef lieu de la Sangha Mbaéré (Sud-ouest du pays), l’activité diamantifère préoccupe la population et elle n’est pas massivement allée s’inscrire.
Les opérations de révision des listes électorales ont été ouvertes le 12 avril 2010. Seulement toutes les circonscriptions n’ont pas reçu les anciennes listes de 2005. Signalons que certains cas d’irrégularités ont été signalés à Bangui, mais la Commission électorale indépendante a signalé à Radio Ndeke Luka avoir maîtrisé la situation.