Les questions liées aux violences faites à l’égard des femmes et des enfants en Centrafrique seront bientôt mieux prises en charge par la Justice. Un projet d’installation de cliniques juridiques est en cours d’élaboration par le ministère des affaires sociales. L’annonce a été faite lundi 4 juillet 2011, par Margueritte Petrokoni ZEZE ministre des affaires sociales et de La population.
C’était à l’occasion de la journée « portes ouvertes » organisée par l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) à leur siège à Bangui.
Pendant cette journée le public a été invité à découvrir les actions que mène l’AFJC auprès de la population en matière de lutte contre les violences. Aussi, les nombreux visiteurs se sont rendus compte des difficultés qu’endure l’association dans la mise en œuvre de ses activités.
Selon Aminata Guèye, représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), l’AFJC « a fourni plusieurs efforts dans le cadre de la lutte contre les violences. Toutefois, ces efforts restent méconnus par la population ».
Pour Maitre Marie Blandine Songuelema, présidente de l’AFJC, « l’entité couvre déjà 8 préfectures sur 16. Cette occasion lui a permis de présenter la visibilité de ses œuvres en faveur des femmes et enfants de Centrafrique ».
Signalons que l’AFJC entend prolonger cette journée « portes ouvertes » à travers un forum de 2 jours à l’Assemblée Nationale sur les violences liées à l’accusation de la sorcellerie.