Le secrétaire général du parti au pouvoir Kwa Na Kwa vient de monter au créneau ce mercredi 20 juillet 2011, pour dénoncer « le manque de sérieux » de Maitre Nicolas Tiangaye, ancien candidat malheureux aux législatives dans le 4ème arrondissement de Bangui et singulièrement de l’opposition centrafricaine.
Elie Wéfio réagit ainsi à la saisine en date du 11 juillet de Tiangaye relative aux levées d’options parlementaires des désormais Chef d’Etat et Premier ministre, en vue de respecter la constitution centrafricaine. « La fonction de président de la République est incompatible avec l’exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de toute activité lucrative, sous peine de destitution », dispose l’article 23 de la Constitution centrafricaine.
Au cours d’un point de presse, le SG du KNK indique que le requérant doit choisir les vraies questions de débats qui devraient rassembler tous les centrafricains dans l’intérêt de leur pays, au lieu de distraire l’opinion nationale et internationale sur ce sujet.
Pour lui, l’ancien président du Conseil National de Transition, en posant de tels actes n’a pas fait preuve de maturité politique, qui consiste simplement à vérifier au préalable auprès des institutions concernées les démarches liées à la suppléance de ces 2 députés.
« Le légaliste et démocrate François Bozizé, à travers son parti a d’ailleurs saisi en date du 5 mai dernier, la Cour Constitutionnelle sur cette question de suppléance. Et, ladite Cour en a fait diligence 5 jours plus tard, aux fins de prendre des dispositions utiles à l’intégration de leurs suppléants respectifs : Elie Doté et Antoine Selekon », explique Elie Wéfio dans ses propos liminaires.
Le SG du KNK martèle que « Tiangaye verse dans une gesticulation qui est une simple tempête dans un verre d’eau, donc sans répercussions réelles ni sur la politique nationale, ni sur l’environnement politique immédiat ».