Les femmes victimes des violations sexuelles sont désormais écoutées et renforcées sur leurs droits. Elles bénéficient d’un Centre dit « d’Ecoute » inauguré par l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) le vendredi 23 avril 2010. La cérémonie a eu lieu au siège de ladite association au centre artisanal à Bangui.
L’objectif du centre est « d’écouter » et « orienter » les femmes centrafricaines sur les pratiques néfastes à leur égard : viols, violences, et autres traitements cruels inhumains et dégradants (sévices corporels, excision) qu’elles subissent au quotidien.
Selon maître Marie-Blandine Songuéléma, présidente de l’AFJC, interrogée par Radio Ndeke Luka, le centre va jouer un rôle éducatif auprès de ces victimes pour la connaissance de leurs droits.
Ce centre intéresse les femmes victimes des crises militaro-politiques en Centrafrique de 2002 à 2003 (coup d’Etat). Lequel coup de force attribué à l’ex défunt président André Kolingba, où les rebelles de Jean-Pierre Bemba avaient combattu au côté de l’ancien chef d’Etat Centrafricain Ange Félix Patassé.