Un ouf de soulagement à l’hôpital préfectoral de la ville de Birao (Extrême Nord-est). Les médicaments antipaludéens sont arrivés vendredi 22 juillet dernier à l’hôpital de cette ville stratégique de la Centrafrique. Ces médicaments sont envoyés en urgence par le Ministère de la Santé Publique avec l’aide du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.
L’envoi de ces médicaments est une réponse à une situation d’urgence. Des d’enfants sont morts à l’hôpital de la ville. En l’espace de 2 mois, entre mai et juillet 2011, l’hôpital préfectoral de la ville de Birao a enregistré 7 cas de décès d’enfants, faute de soins adéquats au paludisme. Un dizaine d’autres sont admis en soins intensifs.
Les médicaments se composent uniquement de « Quartem », connu pour le traitement du paludisme. Pendant les périodes de cette rupture, « pour soigner les patients, les quelques rares agents de santé de la ville autorisent les parents des malades à faire recours aux médicaments génériques vendus à la sauvette dans des quartiers. Ces produits pharmaceutiques parfois exposés au soleil et souvent mal protégés constituent encore de nouveaux risques pour ces enfants déjà vulnérables », a indiqué les professionnels de santé.
Avec ces médicaments, la ville de Birao espère voir la fin de son cauchemar en soin contre le paludisme. Il faut noter que les soins contre le paludisme sont gratuits à l’hôpital préfectoral de la ville de Birao.