Les journées de réflexion sur les problèmes du secteur santé en République Centrafricaine ont pris fin le 29 juillet 2011 à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui. Les acteurs venus de différentes organisations de la société civile ont été identifiés sur les facteurs qui affaiblissent le bon fonctionnement des services de santé en RCA.
Pendant trois jours de réflexion les professionnels de santé, la société civile, sous l’égide du conseil national de la médiation ont identifiés plusieurs facteurs qui affaiblissent la bonne marche des services de santé de la République centrafricaine.
Les problèmes évoqués concernent entre autre : la bonne gouvernance et le leadership, les ressources humaines, la gestion de l’information, le financement du secteur sanitaire, les médicaments, vaccins et technologies, les prestations de service.
A la fin des travaux, les participants ont proposé quelques solutions d’urgence à savoir : l’élaboration et l’adoption d’un code de santé publique, la définition claire d’un profil de carrière par rapport à chaque corps de santé, l’application des sanctions exemplaires à l’endroit des cadres indélicats de santé qui vont en l’encontre des règles du bon fonctionnement du service.
Aussi, un comité conjoint de dix membres constitués de : la société civile, la collectivité, le département de la santé, la finance, l’Université de Bangui, le syndicat des personnels de la santé, le conseil de l’ordre des médecins, l’association des sages femmes, l’association des infirmiers et infirmières et la fonction publique, a été mis en place et placé sous l’égide du conseil national de la médiation.
L’assise est ouverte le 27 juillet dernier. Elle a réuni un vingtaine de cadres du ministère du ministère de la santé publique et de la société civile.