Les habitants de la ville de Sam-Ouandja (nord-est) sont désormais en communication téléphonique depuis mardi 2 août 2011, avec leurs familles respectives. La communication a été rétablie après 2 semaines de blocus imposé par les éléments de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.
Cette faction rebelle signataire de l’accord de paix globale de 2008 avec Bangui avait accusé le gouvernement centrafricain d’être de connivence avec la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) de Charles Massi pour la déstabiliser.
Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bria (nord-est), l’UFDR persiste et signe. Elle maintient ses exigences tant que les autorités de Bangui n’envisagent pas une négociation de haut niveau avec elle.
Depuis le début des événements, « seul un avion des Nations Unies a pu se poser pour évacuer les humanitaires sur instruction de Damane Zakaria. Les opérateurs économiques ainsi toute la couche sociale ne peuvent plus vaquer librement à leurs occupations ».
Le correspondant de la radio ajoute que « les rebelles ont fermé la gendarmerie et interdit toute activité administrative. En outre ils ont ordonné aux militaires loyaux affectés dans la région de rester dans leur caserne ».
Signalons que les autorités de Bangui n’ont pas encore entamé de nouvelles discussions avec l’UFDR pour rétablir la paix dans cette localité diamantifère en proie à l’insécurité grandissante.