4 jeunes recrues des Forces Armées centrafricaines (FACA) ont été tuées par la foudre le 29 août 2011, au Centre d’Instruction de la ville de Bouar (Ouest). Une dizaine d’autres sont encore sous soins intensifs à l’hôpital de la garnison militaire de la ville. Des sous-officiers et officiers ont été atteints et sont parmi les blessés mais on ignore avec précision leur nombre et leur identité pour le moment
Le drame s’est déroulé entre 15 et 16 heures (14 et 15h TU). Les recrues étaient encore sur le terrain, pour recevoir et revêtir leurs nouvelles tenues de soldats. La formation a été momentanément à cause du drame. Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bouar, à l’annonce du drame, « toute la ville a convergé vers le Camp Leclerc. Chacun voulait s’enquérir de l’identité des morts et des blessés ».
Pour l’instant, aucune déclaration du coté des instructeurs militaires et de la hiérarchie militaire sur le drame. Les corps des morts ont été déposés à la morgue de l’hôpital militaire, en attente d’autre décision. « Les parents des décédés n’ont certainement pas encore été informés, du fait que les recrues sont issues de l’ensemble du territoire centrafricain », a précisé le même correspondant, qui suit le déroulement des faits sur le terrain.
Il faut rappeler qu’un jeune âgé de 21 ans s’était écroulé mort mardi 16 aout 2011, à Berberati (ouest) au cours des épreuves physiques pour l’entrée dans l’armée centrafricaine. Un arrêt cardiaque avait été la principale cause de ce décès.
Egalement, les candidats malheureux à ces concours ont organisé plusieurs manifestations dans plusieurs villes du pays, pour dénoncer « la mauvaise organisation de ces concours ». La dernière manifestation remonte au dimanche 21 août dans la ville de Bimbo, où ils ont barricadé la route, de la sortie sud de la capitale centrafricaine. C’est une première fois dans l’histoire de l’armé centrafricaine que l’entrée se fait à base des tests.