Les centrafricains impatients de voir le lancement des travaux d’installation des turbines sur le barrage hydroélectrique de Boali 3 (75km à l’Ouest de Bangui), vont devoir attendre encore un peu. L’évaluation des travaux préparatoires a été au centre de la rencontre du ministre de l’Énergie et de L’hydraulique, Léopold Mboli Fattrane, avec la partie chinoise, chargée des travaux, le 17 septembre dernier à Boali. La construction de cette usine aidera à diminuer sensiblement le problème de délestage auquel le pays est confronté.
Pour le moment sur le site de Boali 3, c’est la base vie qui est en construction pour stocker les machines et autres équipements destinés aux travaux. Selon la partie chinoise, les équipements sont déjà achetés et une partie sera à Bangui, d’ici le 30 novembre.
« C’était le 22 juillet qu’on avait signé le contrat. Et le contrat prévoit le démarrage des travaux dans 5 mois », a expliqué Ya Ho, 2e secrétaire au bureau du conseil économique et commercial de l’ambassade de Chine à Bangui.
Du côté de la partie centrafricaine, on affirme cependant que l’exécution de l’obligation contractuelle, relative au dédommagement et au déguerpissement de la population installée sur la ligne des tracées n’est pas encore effective. « Dans le contrat, il est stipulé que chacune des parties doit absolument remplir ses obligations. La partie chinoise fait la sienne et de notre côté, nos experts sont en train d’y travailler pour qu’on puisse respecter les clauses de ce contrat », a expliqué le ministre centrafricain de l’Énergie et de L’hydraulique, Léopold Mboli Fattrane.
Cette rencontre à laquelle a pris part les autorités civiles et militaires a permis au ministre de l’énergie d’attirer leur attention sur la sécurité du personnel chinois, de leurs biens et des équipements du travail.