6 chasseurs centrafricains sur 20, arrêtés par les éléments de l’éco-garde sise à la frontière centrafricano-congolaise (de Brazzaville), ont regagné la ville de Nola ce 17 septembre, après s’être évadés de la prison congolaise. Ces chasseurs ont été arrêtés le 24 août dernier dans la forêt de Mokala, à plus de 25 km du village centrafricain de Scad.
Selon l’un des évadés, ils sont partis de Nola le 10 août dernier, pour la chasse. « Nous n’avons pas chassé dans les zones interdites, mais malheureusement, nous sommes tombés dans une embuscade tendue par ces éléments de l’éco-garde ; ils nous ont sauvagement torturé, avant de nous transférer à Makao, puis à Ifondo », a-t-il expliqué au correspondant de Radio Ndeke-Luka à Nola.
Ces prisonniers ont cassé leur cellule dans la nuit du 10 au 11 septembre pour prendre la fuite. « C’était au moment où les gardes prisons s’étaient endormis, ivres, après avoir perçu leur salaire » a conclu l’évadé.
Dans leur fuite, l’un d’eux a été abattu par balle par les éco-gardes qui les pourchassaient et en est succombé par la suite. Pour l’instant, on ignore le sort des 14 autres personnes encore incarcérées. Les autorités centrafricaines n’ont mené aucune action pour leur libération.
Le 23 avril dernier, 6 centrafricains avaient été arrêtés au Congo Brazzaville et un autre blessé par balle. C’était au moment d’une opération menée par une patrouille de la garde forestière du Congo Brazzaville. L’action s’est produite dans la zone frontalière ouest entre la Centrafrique et le Congo voisin.
La violation du code de protection des forêts de Tri-Nationale de la Sangha était la principale raison de cette arrestation.