Décédé le 18 janvier 2023 à l’hôpital communautaire, les obsèques du journaliste Désiré Arsène Feïndiro, ont eu lieu, ce vendredi 27 janvier 2023, à Bangui.
Les obsèques de Désiré Arsène Feïndiro, journaliste à la télévision nationale, se sont déroulées ce vendredi à Bangui. Plusieurs centaines de personnes sont venues lui rendre un dernier hommage à l’Omnisport.
Désiré Arsène Feindiro, né le 24 avril 1976, a servi comme journaliste producteur à la télévision centrafricaine où il a eu des promotions. Il était également pasteur au ministère la « Grâce pour tous ». Admis en observation le 11 janvier 2023 à l’hôpital communautaire de Bangui, le journaliste est finalement décédé le 18 janvier.
Ses anciens collaborateurs se souviennent encore du professionnalisme qui caractérisait Désiré Arsène Feindiro.
« Journaliste chevronné »
« Désiré Arsène Feindiro que nous appelions affectueusement « pasto » avait des notions et des pratiques journalistiques. Cela lui a valu une prestation acceptable. Rapidement, il a pris goût et a évolué dans le métier. Il a gravi les échelons en ce sens qu’il a été promu chef de service des reportages et son dernier poste a été celui de directeur de la presse…Mais en plus, il animait une émission info-religieuse qui était très prisée » a témoigné Guy Dingoté Kossani, inspecteur central et ancien collaborateur du défunt.
En milieu religieux, ses frères et sœurs gardent encore à l’esprit, son sens d’humilité.
« Humble »
Pour l’église du Seigneur, c’est un grand manquement parce que c’est un serviteur de Dieu qui est humble de caractère, de comportement et obéissant. Il m’a toujours prêté main forte. C’est lui qui me soutenait. Son absence nous cause beaucoup de tort. Ce n’est pas facile mais, à Dieu tout est possible. Il est capable de ressusciter un homme qu’il faut comme pasteur Désiré pour paître ses brebis », s’est lamenté Pasteur Benjamin Dongombé, président de l’église la Grâce pour tous.
La dépouille de Désiré Arsène Feindiro a été inhumée, ce vendredi 27 janvier 2023, dans la ferme familiale au village kpaklandèkè à 42 kilomètres sur la route de Boali. Il laisse derrière lui, 2 enfants, qui ont aussi perdu leur mère, lors d’un accouchement à Bangui.
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