Le nombre des déplacés internes de la ville de Bria dans la ville de Bambari est revu à la hausse (Centre du pays). Aujourd’hui, ils sont plus de plus de 5000 déplacées qui vivent dans des conditions déplorables. Ils ont fui au déclenchement des affrontements entre deux factions rebelles, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) dans la ville de Bria. Ils sont surtout concentrés à Bambari et à Ippy.
« Les informations diffusées par Radio Ndeke Luka sur la précarité de vie de ces déplacés ne sont pas utopiques », a déclaré François Itayassou, chef de bureau régional du Bureau des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), lors d’une rencontre le 7 octobre 2011, avec les chefs de quartiers et village de Bambari.
Après l’analyse des faits et des infirmations reçues, il a été constaté que le nombre des déplacés ne cesse d’augmenter. Ils sont accueillis en surnombre dans des ménages à Bambari et à Ippy, où ils éprouvent des problèmes logements, des matériels de couchages, de vivres, bref, de santé.
Au total 4447 personnes sont déjà recensées. 1136 sont dans la ville de Ippy et 3311 à Bambari où on note 625 chefs de famille, 487 hommes, 717 femmes et 2107 enfants, parmi lesquels 1410 élèves, ajoutant 217 personnes de 3e âge.
Il convient de préciser qu’un mécanisme de surveillance et de communication d’information, soutenue par les officiers de droits de l’homme et justice de BINUCA a été mis en place pour s’assurer de la protection sociale, sanitaire et éducationnelle de ces déplacés. Les chefs de quartiers sont chargés de veiller à ce que ces personnes ne soient marginalisées en aucun cas.
Les combats à Bria entre le 11 et le 18 septembre 2011 ont fait une cinquantaine de morts, des milliers de déplacés et d’importants dégâts matériels.