« L’insécurité est sans doute l’adversaire le plus redoutable de l’Etat de Droit. En République Centrafricaine, la sécurisation de l’ensemble du territoire est une priorité pour l’ensemble des acteurs du développement dont la communauté internationale, pour la consolidation de la paix ». Ces propos sont tenus ce vendredi 14 octobre sur les ondes de Radio Ndeke Luka par Jan Grauls, ambassadeur onusien et président de la Configuration RCA de la Commission de la Consolidation de la Paix, en fin de mission à Bangui.
Le diplomate de l’Organisation des Nations Unies dans son agenda rencontre pour la 2ème journée consécutive, 104 députés qui achèveront leur formation sur les fonctions parlementaires ce vendredi à l’Assemblée Nationale.
Selon lui, « sans sécurité physique pour les citoyens, il n y aura pas de sécurité juridique. Le rôle du parlement est primordial en tant que législateur pour le contrôle de l’exécutif ».
De son côté, Timoléon Mbaïkoua, 2ème vice président de l’Assemblée Nationale, reconnait que « le pays se confronte à 2 problèmes majeurs : La sécurité et la pauvreté. Des facteurs qui empêchent la justice de pouvoir s’instaurer ».
Pour Barthélémy Boy, député de Koui (nord-ouest), « cette formation est une école politique. Elle permet aux élus de la nation de mieux jouer leur rôle dans un Etat de Droit et contribuer à la cohésion sociale ».
La formation est organisée par l’Assemblée Nationale, avec l’appui financier de Parlementerions For Global Action, l’Organisation Mondiale des Parlementaires.