Ce matin du lundi 17 octobre 2011, les activités n’ont pas démarré à temps à Bangui, capitale de la République centrafricaine. La plus part du personnel des administrations publiques et privées ont accusé un large retard à cause d’une pluie qui a débuté tard la nuit et qui s’est prolongée dans la matinée.
La pluie devient de plus en plus un obstacle aux activités administratives, commerciales et même éducatives en République Centrafricaine. Dès qu’il pleut, certaines personnes préfèrent sécher purement et simplement leurs activités ou encore attendre l’arrêt de la pluie pour vaquer à leurs occupations.
Certaines institutions n’ont pas ouvert leurs portes, parce que les travailleurs ne se sont pas en place. « Des réunions reportées ; des marchés presque vides. Dans les écoles primaires et secondaires c’est le chaos ! », a constaté le reporter de Radio Ndeke Luka dans un tour fait dans la matinée.
« Les portes de la majorité des écoles de la capitale centrafricaine sont restées fermer. Certaines autorités administratives se sont rendues à leur travail après que la pluie s’est arrêtée », selon toujours le reporter.
Interrogés sur la question par Radio Ndeke Luka, les avis sont partagés chez les centrafricains. Beaucoup ont trouvé des raisons d’ordres sanitaires pour ne pas se rendre sur leur lieux de travail sous une pluie, alors que pour certains, le travail, c’est avant tout la conscience professionnelle. « La pluie ne peut pas constituer un blocage dans les activités du pays », a affirmé un fonctionnaire centrafricain visiblement trompé, qui arrive sous cette pluie battante à son bureau.
De l’avis d’un sociologue retrouvé dans la foulée par le reporter de la Radio, « il faut dire que les centrafricains n’aiment pas travailler sous la pluie. S’il arrive qu’il pleuve pendant une semaine sans arrêt, la population n’aura rien à manger. Alors qu’au Cameroun voisin, la population travaille sous la pluie sans crainte, pour se nourrir ».