Le Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) monte ce samedi 22 octobre 2011, au créneau pour dénoncer le paiement des impôts par les entreprises de la presse. Il annonce par la même occasion l’organisation prochaine des journées sans journaux à Bangui et la publication dès lundi 24 octobre, d’une déclaration commune.
La décision est prise au cours d’une assemblée générale tenue en leur siège dans la capitale centrafricaine. Elle fait suite à plusieurs sommations de la part des services des impôts, à travers le Haut Conseil de la Communication (HCC).
Selon Ambroise Yalima, directeur de publication du journal Le Patriote, « dans cette action, la main de certains fossoyeurs de la République souvent dénoncés par la presse indépendante est visible. Il s’agit là, d’un règlement de comptes. En principe, le gouvernement devrait commencer par appuyer cette presse comme cela se fait sous d’autres cieux, au lieu de lui tendre encore la main pour payer les impôts ».
Il précise en outre que « comment comprendre qu’un quotidien, avec 80 à 100 tirages par jour, ne pouvant même pas couvrir les frais nécessaires pour une nouvelle parution pourrait payer les impôts à l’Etat ».