La matinée de ce lundi 24 octobre 2011, a été marquée par une perturbation de services au siège de la société française Areva, en charge d’exploitation de l’uranium de Bakouma (est). Une centaine de ressortissants de la préfecture du Mbomou où se déroulent les travaux, ont pris d’assaut ledit siège pour protester contre une probable cessation d’activités de cette société.
Les manifestants se sont armés des feuilles de manguier, palmiers, des banderoles sur lesquelles on peut lire : Trop c’est trop, non au blocage de l’économie centrafricaine. AREVA doit garantir la santé de nos parents désormais exposés aux effets de la radio activité avant de se retirer de la zone d’exploitation de l’Uranium de Bakouma.
D’après Roger Sodi, un des mécontents, la société a annoncé qu’ « une fois se retirer, elle ne reviendrait qu’en 2033. Durant cette période, des forages déjà creusés provoqueront des effets négatifs sur la population locale. Areva a intérêt à s’occuper d’urgence de la santé des habitants de Bakouma avant tout retrait ».
Radio Ndeke Luka a tenté d’avoir la version de la direction générale de AREVA, mais les agents de sécurité lui ont refusé l’accès.