Le cholera est en perte de vitesse à Bangui, depuis plusieurs jours. C’est le constat fait par l’ONG internationale Médecins Sans Frontières. L’exemple cité pour confirmer cette situation est que l’unité de traitement des personnes atteintes du cholera, ouvert à l’hôpital communautaire de Bangui ne dispose plus actuellement que de deux patients.
D’après les informations données toujours par MSF, « la plupart des malades du cholera admis dans ce centre ont retrouvé la santé et ont regagné leurs familles ». Cependant, certains parents de malades se plaignent du fait que le traitement qu’offre l’Unité de traitement des malades du cholera n’est pas approprié.
Pour les responsables de ce centre mis en place par Médecin Sans Frontière, « il n’y pas d’autres traitements que ceux que nous offrons aux patients ». Ils expliquent qu’il existe deux types de traitement. Le premier consiste à mettre les malades qui ont commencé à faire la diarrhée sous perfusion, pour leur permettre de récupérer l’eau qu’ils perdent en faisant la diarrhée. Et le second traitement, c’est le SRO (solution de réhydratation orale), prescrit seulement à la fin du premier. Selon eux, ce sont ces deux traitements qui sont reconnus par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à travers le monde.
Cette information intervient alors que 2250 personnes dans trois villages au sud de Bangui sont les plus exposés à cette épidémie. Ces villageois vivent sans l’accès à l’eau potable et le nombre d’infection augmente chaque jour, d’après un SOS lancé par un chef de groupe de ces villages.
Depuis sa découverte dans le pays il y a plus de 4 mois, l’épidémie a tué plus d’une vingtaine de personnes et a infecté plus d’une centaine d’autres. Des campagnes de lutte sous diverses formes sont en cours pour bloquer définitivement la progression de cette maladie.