La progression du choléra est dissipée dans la ville de Bangui, si l’on croit aux estimations du service de surveillance épidémiologique de la Centrafrique. Une affirmation faite le 7 novembre dernier, à l’issue d’une réunion à la Direction de la Région Sanitaire N°7 à Bangui. Une réunion visant à passer en revue les avancées et les contraintes rencontrées au cours des 9 derniers mois, à savoir de janvier à septembre 2011, dans la surveillance médicale en Centrafrique.
Une réunion qui a regroupé les acteurs de la surveillance épidémiologique intégrée des maladies et ceux du Programme élargi de vaccination (PEV) de routine, de la Région sanitaire N°7, ville de Bangui, évaluent leurs activités.
Les bilans d’activités de surveillance épidémiologique et du PEV se font par circonscription sanitaire. Ainsi, tous les 8 Arrondissements de Bangui sont parcourus.
Les participants également planchent sur les situations de la vaccination de routine et des maladies telles la Poliomyélite, la Fièvre Jaune, et le Choléra qui vient de sévir dans les Préfectures de la Lobaye et de l’Ombella-M’Poko.
Sur l’épidémie du choléra déclenchée il y a 4 mois dans le pays, Boniface Ngboutou, responsable de la surveillance épidémiologique de la RSN°7, a expliqué que la menace est dissipée en ce qui concerne la ville de Bangui. « L’inquiétude était que cette épidémie arrive dans la ville de Bangui. Dieu merci pour la ville ! Il y avait des cas qui étaient importés de la Lobaye et de l’Ombella M’Poko, mais il y avait aucun cas positif détecté dans la ville. Sur cela, il faut rassurer la population », a-t-il affirmé.
Le médecin a expliqué ce recul par le fait que « nous organisons chaque jour des surveillances sentinelles, et que des partenaires au développement nous aident à interner et à isoler les malades déjà déclarés positifs ».
Il évoque toute fois qu’il y a « quelques contraintes qui affaiblissent les actions de surveillance épidémiologique, notamment les moyens de déplacement et de communication, afin de vite aller dès qu’il y a une épidémie ».
A l’issue des travaux, des pistes de solutions devront être proposées pour améliorer tant les activités de la surveillance épidémiologique, la couverture de la région en vaccination de routine. Les travaux vont prendre fin le 8 novembre soir.