« Comment élargir la marge de manœuvre budgétaire de l’Etat pour permettre au Gouvernement de financer ses activités prioritaires ? » Cette question a fait l’objet d’une étude de la Banque Mondiale couvrant les périodes de 2004 à 2010 en Centrafrique. Le résultat de cette étude a été rendu public le 21 novembre 2011 à Bangui.
Les secteurs concernés par cette Revue sont l’éducation, la santé, les infrastructures, notamment l’énergie, les transports, eau et assainissement, et, la technologie de l’information et de la communication. La finalité de l’étude, selon la Banque Mondiale, est « d’amener le gouvernement centrafricain, à prioriser les intérêts de la population lorsqu’il faut allouer des ressources publiques dans les différents secteurs de l’Etat ».
Selon Gérard Kambou, Economiste Principal à la Banque Mondiale et l’Expert qui a présenté ce Rapport, « il y a encore des possibilités, malgré des efforts qui ont été faits, d’améliorer davantage la composition de la dépense. Ceci dans le but d’assurer que les ressources seront orientées vers les activités qui vont contribuer à susciter la croissance et à améliorer les conditions de vie de la population ».
L’un des aspects de ce rapport révèle que les ressources publiques de la RCA sont relativement faibles. Le Ministre d’Etat aux Finances publiques, Sylvain Doutingaï s’est justifié en expliquant que « nous restons toujours tributaires de l’aide extérieure qui ne vient pas, ou qui vient timidement, et, aussi, nous ne sommes pas très productifs ».
La présentation du Rapport a été faite au cours d’une réunion organisée par le Ministère d’Etat aux Finances et, élargie aux Membres du Gouvernement et aux Représentants des Partenaires au développement de la République Centrafricaine, dans la salle de conférences de la BEAC à Bangui.