Le discours du président centrafricain François Bozizé, prononcé le 30 novembre, veille de la célébration du 53e anniversaire de la proclamation de la République, continue d’être décortiqué par la presse à Bangui.
« La crise économique qui frappe aujourd’hui le monde n’épargne pas la République Centrafricaine », a dit le président centrafricain. C’est ainsi que « le gouvernement centrafricain prévoit de mettre en œuvre des actions concrètes pour permettre au pays de garder le cap du développement », rassure François Bozizé.
Le président centrafricain a présenté une panoplie de rubriques auxquelles « le gouvernement doit s’attaquer », selon ses dires. « Les priorités demeurent selon l’éducation et la Santé ». Toutefois, le Général Président compte sur « la participation de tous ses compatriotes pour réussir le pari ».
« Pour la mise en œuvre de tous ces programmes, nous devrons retrousser les manches. L’ultime combat étant de combattre la pauvreté qui affecte encore malheureusement, bon nombre de nos concitoyens », a affirmé le président centrafricain. L’encadrement de l’agriculture est également de mise dans ces actions.
Dans la version de son discours en langue nationale Sango, François Bozizé a dénoncé le comportement de certains hommes politiques, notamment ceux de l’opposition qui ont boycotté les festivités du 1er décembre. Il trouve que ces politiciens ne maîtrisent pas la volonté des Centrafricains et que leur comportement est contraire au sacrifice consenti par Barthélemy Boganda, Père Fondateur de la République Centrafricaine.