La ville de Bangui fait face de plus en plus à une détérioration avancée des ouvrages d’art. Après l’écroulement du pont de Langbassi sur l’avenue David Dacko, celui de Jackson sur l’avenue Barthélemy Boganda est dans un état très critique. Les supports qui sont installés pour renforcer le pont sont presque amortis. Les gros porteurs qui passent par là ont aggravé la situation. On redoute un probable écroulement très prochainement selon plusieurs observateurs.
Le Pont Jackson est le deuxième pont sur l’Avenue Boganda, après le Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique, en allant vers le KM5. Visiblement, les colonnes qui soutiennent l’ouvrage présentent un degré avancé d’usure. A la surface, sur le parapet, la couche de goudron étalée sur la dalle présente des fissures.
Cette situation présente déjà un danger, surtout avec le passage des camions gros porteurs, des tracteurs, des taxis, bus et autres véhicules de particuliers. L’autre constat est qu’à chaque passage de véhicules, on ressent comme un frémissement de l’ouvrage.
Ce pont doit être reconstruit comme la plupart de nombreux autres édifices publics. La majorité des ponts de la ville de Bangui sont très âgés et ont besoin de réhabilitation. Plusieurs personnes rencontrées par Radio Ndeke Luka sur place prédisent que « la capitale centrafricaine risque de passer 2012 sans pont puisque personne ne se soucie de les réparer ».