Le vent Maïgaro à Bouar dans la Nana Mambéré (ouest) est de retour depuis la fin du mois de novembre dernier. Un vent qui souffle et qui cause des désagréments à la population qui n’est plus libre de vaquer à ses occupations comme elle le souhaite.
L’air chaud est accompagné d’un vent violent, soufflant aux environs de 3 heures du matin jusqu’au milieu de la journée. Du coup, les écoles, les marchés et les bureaux administratifs sont presque vides à ces moments-là.
Jacques Bayéré, agent en retraite et un ancien de l’hôpital préfectoral de Bouar, a expliqué à Radio Ndeke Luka que « ce vent qui balaie tout sur son passage, véhicule des maladies respiratoires, des maladies de la peau, et provoque aussi des problèmes digestifs ».
Pour éviter ces maladies, il conseille aux habitants de Bouar d’éviter de respirer la poussière en utilisant les mouchoirs, se laver les yeux avec du savon trois fois par jour, pour éviter la conjonctivite et enfin de bien couvrir les aliments».
Dans les écoles, les élèves apprennent lors des leçons de géographie que « ce vent prend sa source dans l’harmattan de Sainte Hélène », alors que la population parle d’un phénomène traditionnel et mystique.
Il faut dire à ce propos qu’à cause de l’influence et de la force de ce vent dans la région, les équipes sportives de la préfecture de la Nana Mambéré ont été baptisées du nom de Maïgaro. Il en est de même pour la radio locale de Bouar.