Le tronçon Zemio-Mboki, dans le Haut-Mbomou, est toujours paralysé à cause des violences armées entre les miliciens A Zandé Ani Kpi Gbé et ceux de l’UPC. Des affrontements ont opposé, ces derniers jours, les deux belligérants à environ 80 Km de Zemio.
Même si aucun nouvel affrontement n’est signalé pour le moment entre les deux belligérants, il est toujours risqué de s’hasarder sur le tronçon Zemio-Mboki. A en croire les autorités locales de la ville de Zemio, au moins huit civils ont été déjà tués dans les violences qui se sont produites sur cet axe. Cette situation impacte négativement le ravitaillement des deux villes en produits vivriers et de première nécessité.
De plus en plus inquiète, la population appelle à une solution d’urgence.
« C’est le principal axe qui alimente le marché local »
« Il n’y a plus de mouvement de personnes et de biens entre Mboki et Zemio et vice-versa. C’est le principal axe qui alimente le marché local en denrées alimentaires et autres produits de première nécessité. Déjà, les salles de classes sont restées fermées et le marché est paralysé », s’inquiète Christian Gassikpio, président de la jeunesse de Zémio.
Les affrontements entre A Zandé Ani Kpi Gbé et les rebelles de l’UPC sont devenus fréquents depuis mars 2023 dans la préfecture du Haut-Mbomou. Si les populations locales en paient le lourd tribut, le sous-préfet de Zemio, Aroun Bi Ndjobdi, appelle Bangui à calmer cette situation qui n’a « fait que trop durer ».
Déployer les Forces de défense et de sécurité
« Jusque-là, la situation perdure. Nous demandons au gouvernement de nous venir en aide en déployant ici des Forces de défense et de sécurité », insiste l’autorité.
Pour le moment, aucune information n’est disponible sur la situation sur le terrain ou encore sur le bilan humain dans le rang des combattants.
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