Les femmes victimes de différentes formes de violences affluent désormais dans leur centre d’écoute et d’orientation. L’opportunité leur a été offerte le 1er avril 2010, par l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC).
Selon maître Marie-Blandine Songuéléma-Yakondji, présidente de l’AFJC, interrogée par Radio Ndeke Luka, plus de 25 dossiers de plainte dont le contenu vari d’une femme à une autre sont enregistrés par semaine. Il s’agit entre autres précise-elle, des cas d’abandon de foyer, de viols, de violences. En moyenne, dix femmes fréquentent le centre par jour.
Elle conclut que son organisation assure les frais judiciaires de certaines femmes démunies grâce à un financement octroyé de l’Union Européenne.
Pour une jeune étudiante victime de sévices corporels de la part de son conjoint et qui trouve refuge dans ce centre, l’espoir y est pour pallier sa situation.
Plus de 25 dossiers sont en procès devant le tribunal de Bangui.