L’Assemblée nationale a procédé, jeudi 07 mars, au renouvellement partiel de son bureau au titre de l’année en cours. Un vote à l’issue duquel la majorité des membres du bureau sortant ont gardé leur poste.

En dehors du président du Parlement centrafricain, chaque année, tous les 14 autres membres du bureau doivent être réélus. Sans surprise, Évariste Ngamana, député de la majorité et actuel président du Parlement de la CEMAC, est reconduit par ses pairs pour la 4ᵉ fois consécutive en tant que 1er Vice-président de l’institution. Il est secondé du député de l’opposition, Bernard Dillah, qui, lui aussi, rempile pour la 4e fois au poste de 2ᵉ vice-président.

Ernest Mizédio, député d’Obo 1, n’a pas pu maintenir son poste de 3e vice-président au profit de Marie Christiane Patassé, députée de Nana-Bakassa. Cependant, Marien Djemé, l’élu de la 2ᵉ circonscription de Nola, conserve son fauteuil de 4ᵉ Vice-président.

Au niveau de la questure, Jocelyn Makango, député de Mbaïki 5, est réélu premier questeur. Il sera entouré de Sylvain Marandji et Junior Fleury Pabandji, respectivement députés de Kouango 2 et de Bouar 1.

Par contre, le 1ᵉʳ secrétaire parlementaire revient à Clément Ndombé, président du groupe parlementaire MCU, parti politique du président de la République. Parmi les 14 députés membres, on note une faible représentation des femmes. L’on peut compter seulement trois qui ont fait leur entrée dans ce nouveau bureau du Parlement centrafricain.

Tous les 140 députés ont participé directement ou bien par mandat à ce vote de renouvellement partiel de leur bureau. Et selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ceux qui sont empêchés peuvent participer au vote à travers un mandat délivré. C’est ce qu’a fait également le député de la 1ère circonscription du 4ᵉ arrdt de Bangui, Éphrem Dominique Yandoka, encore en prison.  

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