Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) vers une division sans fin ? Difficile de répondre à cette interrogation suite à la démission collective le 15 décembre 2011, des 9 membres des sous fédération du Mouvement de Libération des Jeunes Centrafricains (MLJC).
La principale raison évoquée par ces militants est toute simple : Mauvaise gestion des fonds et des biens du parti par son président et les autres membres du bureau politique, au détriment de leurs intérêts particuliers.
Par cette démission, ces dissidents ont décidé de rejoindre la vision politique de leur ancien secrétaire général et actuel ministre de la santé publique Jean Michel Mandaba. Ce dernier a quant lui été radié du même parti pour le non respect des règles.
Serge Bruno Angliss, un des signataires du communiqué relatif à cette démission, et interrogé par Radio Ndeke Luka, a indiqué que « les responsables de ce parti n’ont pas fait preuve du respect des idéologies qui régissent le MLPC. Lesquelles idéologies qui ont motivé les démissionnaires à y adhérer ».
Pour Jean Edouard Gabriel Koyambounou, 1er vice président du MLPC joint au téléphone, « cette démission est un non événement. Selon lui, l’adhésion au MLPC est libre, selon les textes statutaires du parti. Ces militants sont entrés librement dans le parti, ils sont libres de sortir pendant que d’autres militants y font leur entrée », conclut Jean Edouard Gabriel Koyambounou. Il n’y a donc pas lieu d’en faire un amalgame ».
La démission collective de ces membres du MLPC vient alimenter les fréquentes divisions que connaissent les partis politiques de la République Centrafricaine.