Margaret Vogt, Représentante du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon en République Centrafricaine, et Faustin Archange Touadéra, Premier ministre centrafricain ont rendu compte au Conseil de sécurité des Nations Unies de la situation politique du pays, le 15 décembre dernier. Une occasion pour les deux personnalités de faire un état des défis urgents à relever dans ce pays.
Parmi les avancées dans le domaine de la sécurité, Faustin Archange Touadéra souligne que son pays a procédé aux opérations de désarmement, démobilisation et réinsertion qui dans leur première phase ont permis la démobilisation de plus de 4000 ex combattants.
Le premier ministre centrafricain regrette cependant l’existence de plusieurs foyers de déstabilisation dans son pays tels : les groupes étrangers armés et les bandits de grand chemin, les Zaraguinas notamment ou coupeurs de route.
« Le cas le plus intolérable, concerne pour l’heure, les incursions de la LRA de Joseph Koni et la présence sur notre territoire de la rébellion tchadienne de nommé Baba Ladé au moment où les rebellions internes s’engagent pour l’accord de paix globale de Libreville », a affirmé Faustin Archange Touadera.
Au chapitre des défis à relever tant Margaret Vogt que Faustin Archange Touadéra ont réitéré la nécessité « du passage à la seconde phase du programme de DDR et lancé un appel à la générosité de la communauté internationale ».
Plus de 2 millions de dollars sont requis pour le désarmement des ex combattants et 19 millions pour la réinsertion et la réintégration.