A Bozoum, dans l’Ouham-Pendé, le gouvernement apporte un début de solution aux préoccupations sanitaires de la population. Le projet SENI-Plus a remis au district sanitaire de Bozoum des médicaments et de gamme de matériels médicaux. Une initiative du Ministère de la Santé publique pour promouvoir l’accès pour tous aux soins de qualité.
Cet appui au district sanitaire de Bozoum découle d’un constat révélant que cette formation sanitaire est non seulement dépourvue de personnel qualifié, de matériels médicaux mais également de produits pharmaceutiques. Un manquement qui justifie la baisse de fréquentation de cet hôpital par la population.
Un geste salutaire mais pas assez
« C’est déjà une partie des réponses à nos soucis. Mais le plus important aujourd’hui, il nous faut un appareil de radiographie, la mise en place d’un service pédiatrique et d’une maternité. C’est pour la simple raison que la capacité d’accueil est faible en termes de démographie de la ville de Bozoum », a souhaité Théophile Konamna, président du Comité de gestion de l’hôpital.
Un début de solution
Pour le médecin-chef du district sanitaire de Bozoum, Roméo Chanel Mazourandji, ce plateau technique est un début de solution pour le bon fonctionnement de sa structure sanitaire.
« Notre cri a été entendu. Le lot de ces équipements est composé d’appareils échographiques avec une imprimante, de lits et matelas, de tables d’accouchements, d’un bloc opératoire, de kits de réanimation, de chirurgie, de lampes scialytiques et de couveuses pour les enfants prématurés », a énuméré le responsable hospitalier.
Le district sanitaire de Bozoum compte plus de 100 mille personnes. Mais selon les médecins, la fréquentation de cette infrastructure tourne autour de 1000 patients par mois. Un taux jugé trop faible.
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