Les écoles villageoises de la sous-préfecture de Paoua dans l’Ouham-Péndé tournent eu ralenti. Une situation qui perdure et qui inquiète désormais les parents d’élèves des localités concernées. L’absence des enseignants et du matériel didactique en est la principale cause.
La quasi-totalité des villages de la sous préfecture de Paoua souffrent de ce problème. Le principal problème concerne notamment le manque crucial d’enseignants.
Du village de Bong, Toumi, Zoutali, Bilakaré, Talanda, Rawa, Tangatou, Bélé au village de Léourou, toutes les écoles sont tenues par les maitres parents.
Ces maitres parents sont payés par les parents des élèves en raison de 100 francs CFA (soit environ 0,15 euros) le mois, et, par enfant. Il faut noter qu’aucun d’eux n’a été formé mais fourni selon les parents d’élèves, « un travail satisfaisant ».
Une illustration du village de Toumi qui a présenté une vingtaine de candidats au concours d’entrée en 6e de l’année académique 2010-2011, plus de 16 ont été déclarés admis.
Certains parents pensent que la formation de ces maitres parents pourra améliorer considérablement leur prestation et contribuer à l’amélioration des conditions d’étude des élèves de ces villages.
Il faut noter que cette situation intervient alors que le Chef de l’Etat François Bozizé a commencé à inaugurer le 17 décembre à Bangui des nouvelles salles de classes construites dans le cadre du Projet d’Appui au Programme Sectoriel de l’Education. Plusieurs milliers de bâtiments seront bientôt mis à la disposition des élèves de certaines localités du pays.