Dans le cadre des activités du mois du travail, le gouvernement centrafricain a lancé, le 15 mai, le « carrefour de l’emploi » à Bangui. Une rencontre de 2 jours qui mobilise employeurs, demandeurs d’emploi et entrepreneurs pour un partage d’expériences et d’orientation.
Sous des stands, des sociétés, cabinets d’orientation et des entrepreneurs reçoivent des demandeurs d’emploi et d’autres personnes souhaitant être accompagnées dans le processus de recherche d’emploi. Ce, en présence de l’expert du cabinet coaching, un partenaire de l’événement.
« Il faut d’abord chercher des informations»
« Pour trouver un boulot, il ne suffit pas d’aller comme ça. Il faut d’abord chercher des informations auprès d’un spécialiste. Celui-ci peut m’expliquer le fonctionnement de l’entreprise et les différents services. Et si cela m’intéresse, je pourrais intégrer la boite avec certains atouts », estime Chérubin Nguimalet, un demandeur d’emploi.
Une connexion internet est fournie aux participants afin de leur permettre de rechercher des offres en ligne.
« Ils doivent revenir vers les conseillers »
« Ces demandeurs d’emploi doivent revenir vers les conseillers. Lesquels vont les appuyer dans leurs recherches d’emploi. C’est un processus. On ne se lève pas d’un bond pour aller chercher du travail. Je crois que mes collaborateurs, ici présents, ont dû transmettre ce message à qui de droit », conseille Honoré Yakoubou, chef de service Immatriculation et Emploi à l’Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l’emploi (ACFPE).
Au cours des échanges, les responsables ont longuement insisté sur l’importance de ce carrefour de l’emploi.
« Il faut connaître un métier »
« Ce que nous recherchons ici, c’est l’emploi des jeunes. Notamment, l’auto emploi. Nous comptons sur la jeunesse pour la formation professionnelle parce que pour avoir un emploi, il faut connaître un métier. Sauf que, la Fonction publique ne peut pas, à elle seule, résorber le problème de chômage. Il faut la contribution de tous », indique Jean De Dieu Sepokpodé, directeur général de l’Emploi et de la Fonction publique.
Le chômage reste un problème majeur auquel la jeunesse centrafricaine est confrontée. Même si la culture entrepreneuriale est de plus en plus vulgarisée, l’acquisition de fonds demeure un défi.
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