« Faire de la police centrafricaine une police de proximité, de moralisation et garant de la paix et de sécurité pour son peuple. Aussi, disposer d’une police scientifique apte à lutter contre le terrorisme, la drogue et la criminalité ». C’est l’objectif visé par le ministre Richard Gouandja de la sécurité Publique de la République Centrafricaine.
Il a achevé ce vendredi 13 janvier 2012, un périple qui l’a conduit au Soudan, au Sénégal, en Genève et en Turquie. Ceci dans l’optique de prendre attache avec les autres corps de la police internationale afin de « changer » l’image de la sienne. D’après le membre du gouvernement, « la police centrafricaine a pris assez de recul dans l’exercice de ses fonctions ces derniers temps par rapport à l’époque de l’ex défunt empereur Jean-Bedel Bokassa vers les années 1970 ».
Pour lui, « les questions de sécurité à l’intérieur et aux frontières du pays, la formation des éléments de police et, leur équipement en matériel de travail, constituent des défis urgents à relever ».
Au plan local, le gouvernement et ses partenaires, dont le Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Centrafrique (BINUCA), ont fortement contribué au renforcement de la capacité de cette unité de sécurité.
Toutefois, dans l’une des ses adresses à la nation centrafricaine, François Bozizé avait aussi relevé quelques insuffisances de la police de son pays notamment dans les réalisations de certaines enquêtes qui, souvent n’aboutissent pas.