Malgré l’arrestation de trois membres de son Mouvement, « l’UFDR est partie prenante au processus du DDR et n’a jamais dit qu’elle se retirait de ce processus ». Un communiqué signé de Damane Zakaria, chef de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement et daté du 18 janvier 2012 déclare que « contrairement aux propos qu’on lui prête, l’UFDR n’a jamais dit qu’elle se retirait de ce processus ».
Au demeurant, Damane Zakaria a confirmé cette position dans un entretien accordé à Radio Ndeke Luka à Bangui.
Le responsable de l’UFDR se demande tout de même si les arrestations opérées dans ses rangs et concernant des acteurs principaux du DDR, ne marquent pas « un coup d’arrêt du processus dans la mesure où le vice-président du comité de pilotage et président d’un des Mouvements politico-militaires désigné par tous les groupes armés, ne peut plus faire le travail qui lui est demandé. De même, la mise à l’écart du Colonel Abdel Kader Kalil qui représente et agit au nom de l’UFDR au comité de pilotage du DDR ne constitue-t-elle pas la mise à l’écart de fait de la poursuite de ce processus ?»
L’UFDR se dit toutefois sereine et confiante suite aux arrestations de Jean-Jacques Demafouth, Gontran Herbert-Ndjono Naba, député de Birao II, Mahamat Abrass, ancien député et du Colonel Abdel Kader Kalil, tous membres de son Mouvement. « Ces gens ont été arrêtés sur la base d’informations données par ceux-là même qui ont certainement intérêt à créer la psychose pour conserver leurs avantages. Nous sommes sûrs qu’après avoir constaté le caractère infondé de ces accusations…nos camarades vont être libérés »
Le communiqué s’achève par une interrogation : « d’où vient cette histoire rocambolesque ? Nous pensons que le chef de l’Etat est en train d’examiner ce dossier et nos camarades seront libérés ».