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Les réfugiés centrafricains au camp de Inké, à une quarantaine de kilomètres de Gbadolité en République Démocratique du Congo, sont préoccupés de leur situation sécuritaire et humanitaire. Ces demandeurs d’asile disent avoir fait l’objet de préméditation de la part des autochtones. Selon les témoignages, depuis mi-juillet, il leur est difficile de circuler librement dans la ville. Les autochtones exigent aussi du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) de l’argent pour l’occupation de leur terre par ces centrafricains. On estime à plus de 18 mille réfugiés centrafricains qui vivent sur ce site de Inké en RDC. Pas encore de réactions officielles des autorités centrafricaines et congolaises, ni du HRC sur cette alerte. Simplice Erick Kazéta, président des réfugiés centrafricains du Camp Inké a été contacté par Parfait Teddy Komesse.