Le président de la République Centrafricaine François Bozizé s’est dit confiant pour un rétablissement de la paix dans les zones où sévissent les rébellions du tchadien Baba Ladé et celle de l’ougandais Joseph Kony. Il vient d’annoncer le 29 janvier 2012, sur les ondes d’une station internationale que la fin de l’aventure de ces derniers qui règnent encore en maître sur son territoire est pour bientôt.
Des propos tenus en marge du 18ème Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine dont les travaux sont renvoyés au mois de juin 2012, pour dégager un consensus sur la désignation d’un leader à la tête de cette organisation.
Au sujet de Baba Ladé, Bozizé a indiqué les dernières offensives conjointes des Armées tchadiennes et Centrafricaines ont permis de « neutraliser » les bases de ce « terroriste ».
Le Chef de l’Etat centrafricain a tout de même reconnu que « les combats ont été difficiles avant de venir à bout de Baba Ladé encore en cavale dans le secteur touché par les attaques ». Pour lui, « Baba Ladé ne constitue plus une menace pour son pays. D’autres stratégies militaires seront mises en place pour le capturer».
Concernant Joseph Kony de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), François Bozizé a affirmé que « ce rebelle qui s’était présenté sur le territoire centrafricain comme un refugié, s’illustre finalement en bourreau contre le peuple : Exactions, viols vols, pillages des paisibles citoyens. Il est déjà localisé même si ce n’est pas encore avec précision . Et, ses jours sont comptés, grâce aux appuis des Etats ougandais, centrafricain et américain ».
Sur la question de l’arrestation de l’ex-chef de file de l’Armée populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), Jean-Jacques Demafouth il y a 3 semaines, pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat », le président a mentionné que, « seule la justice pourrait faire son travail pour rétablir la vérité. Il est inadmissible que Demafoouth cherche à déstabiliser le pays, en dépit de tous les efforts fournis pour son retour sur son territoire après quelques années d’exil ».