« Nous ne comprenons plus les raisons de la hausse des prix de denrées alimentaires dont les boissons alcoolisées, et sommes prêts à manifester pour la réduction de ces prix ».
C’est la substance des réactions ce jeudi 27 mai 2010 sur Radio Ndeke Luka, des consommateurs des boissons alcoolisées fabriquées et mises en vente par la brasserie Motte Cordonnerie en Afrique (MOCAF) de Centrafrique.
Ils réagissent suite à la hausse des prix des produits « Mocaf » et « Castel » qui passent respectivement de 500 francs (0,76euros) à 550 francs CFA (0,83 euros et de 550 à 600 francs CFA (0,91 euros).
Selon les responsables de la brasserie MOCAF, interrogés par Radio Ndeke Luka, la montée de ces prix s’explique par la récente hausse du prix des produits pétroliers dans le pays.
Pour certains grossistes, au micro de Radio Ndeke Luka, ils ne font que subir la pression de la brasserie et la situation risque de baisser considérablement leurs chiffres d’affaires.
Quant à maître Thierry Ngoalesso, président de l’Observatoire des Consommateurs Centrafricains, il était judicieux que MOCAF, associe les consommateurs dans la prise d’une telle décision pour l’intérêt général.
D’après nos sources, l’unique brasserie de fabrication de bière en Centrafrique qu’est MOCAF, fait en moyenne des recettes journalières de l’ordre de 200 000 000 de francs CFA (environ 304,898 euros), pour une masse salariale d’environ 13 000 000 (environ 19,818 euros).
Signalons que le personnel avait observé, en mars 2010, un arrêt de travail pour revendiquer un réaménagement de ses conditions de travail.