Après près d’un mois de travaux, les rideaux sont tombés, ce mardi 20 août, sur la première session criminelle 2024 de la Cour d’appel de Bangui. Occasion pour le parquet de dresser un bilan positif, malgré des difficultés d’ordre logistique enregistrées durant les assises.
A cette occasion, le parquet général s’est félicité du résultat obtenu, tout en dressant un bilan positif de cette session, qui s’est déroulée du 22 juillet au 20 août 2024. 69 dossiers ont été programmés pour cette première session criminelle de l’année 2024. 55 dossiers ont été jugés pour 31 condamnations aux travaux forcés dont 4 à perpétuités, 10 pour simple condamnation. 3 dossiers ont été jugés par contumace. Il y a eu 7 acquittements et 10 dossiers ont été renvoyés à une prochaine session criminelle. Les personnes condamnées ont été reconnues coupables de différents crimes, notamment assassinats, homicides, pratique de charlatanisme et de sorcellerie et atteintes à la sureté intérieure de l’Etat.
Mais bien avant la clôture de cette session, les juges ont prononcé un dernier verdict contre un adjudant de la gendarmerie. Robert Boylamba a été reconnu coupable de meurtre et condamné à 15 ans de travaux forcés. D’après les faits relatés par la Cour, en septembre 2021 au quartier Mandaba dans le 4ème arrondissement de Bangui, il a fait usage de son arme de service pour tuer sa femme.
Le parquet de Bangui termine cette première session sur une note positive, même s’il relève quelques difficultés liées aux moyens des transports, à la libération provisoire de certains accusés et au respect de la durée de détention des prévenus.
Le code de procédure pénale centrafricain prévoit deux sessions criminelles par année. La date de la seconde session n’est pas encore communiquée.
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