Les habitants de la ville de Bouar vivent ces derniers temps au rythme d’une crise des hydrocarbures. L’unique station qui les ravitaille vient de tomber en panne il y a 4 jours. Conséquences : Tous les tarifs des transports en commun ont augmenté.
Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a confirmé l’information ce 7 février 2012, « pour se déplacer à moto, il faut désormais débourser 200 francs CFA (environ 0,3 euros) au lieu de 150 (environ 0,2 euros). Les charges rapides des téléphones portables passent de 100 francs CFA (environ 0,15euros) à 150. La répercussion de cette pénurie se fait aussi sentir sur les produits de premières nécessités et les denrées alimentaires ».
« Face à cette situation, l’Agence de Régulation des prix des Produits Pétroliers n’a encore pris des mesures d’urgence pour remédier à la crise », a ajouté le correspondant.
La pénurie des produits pétroliers à Bouar fait suite à l’ajustement des prix de ces produits à 30 francs CFA (environ 0,04 euros) par le gouvernement centrafricain en janvier dernier. Un ajustement qui avait provoqué l’arrêt de travail pour un jour, des conducteurs des taxis et bus.