Lors d’une visite officielle, mercredi 16 octobre, à l’Institut universitaire de formation paramédicale de la Croix-Rouge centrafricaine (IUFP/CRCA), le ministre d’État à l’Éducation nationale, Aurélien Simplice Zingas, a exprimé la nécessité pour cet institut de quitter l’enceinte de l’école Bangui Fleuve, anciennement « Ecole UNESCO ». Cet institut, dédié à la formation des agents de santé, occupe ces locaux depuis plusieurs années, et cette demande intervient après de multiples relances.
Selon le ministre d’État à l’Éducation nationale, le pays est confronté à un problème d’infrastructures scolaires. La reprise de ces locaux contribuera à désengorger certains établissements qui accueillent un nombre excessif d’élèves. Aurélien Simplice Zingas a accordé un délai de deux semaines à cet institut pour libérer les lieux.
« Nous venons de créer un collège de proximité au sein de l’école St-Jean, ce qui permettra de reloger certains élèves afin de désengorger le Lycée des Martyrs. Nous avons rencontré les responsables de cet institut pour leur notifier le délai dans lequel ils doivent quitter les lieux. Ils ont exactement deux semaines, et nous reviendrons à la fin de ce mois pour constater les progrès », a fait savoir le ministre.
L’école Bangui Fleuve comportait à l’origine quatre bâtiments auxquels la Croix-Rouge centrafricaine a ajouté un bâtiment supplémentaire. Dieu Kossédé, directeur de l’Institut universitaire de formation paramédicale de la Croix-Rouge centrafricaine, a assuré qu’il fera remonter cette information à sa hiérarchie.
« Nous sommes en train de finaliser notre calendrier académique et d’organiser les sessions de rattrapage. Nous pouvons partir dans deux semaines, mais cela bouleversera le calendrier. Ce n’est pas à moi d’en décider. J’en informerai mes supérieurs hiérarchiques », a-t-il dit.
Cela fait près de huit ans que l’Institut universitaire de formation paramédicale de la Croix-Rouge centrafricaine a quitté son siège, situé au km 5 dans le 3e arrondissement de Bangui, pour s’installer provisoirement à l’école Bangui Fleuve. Ce déplacement est dû aux crises militaro-politiques qui ont durement affecté Bangui à partir de décembre 2013.
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