Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) déplore ce 23 février 2012, la situation humanitaire des populations du nord de la République Centrafricaine. Des populations affectées par les récentes attaques liées à la chasse du Général rebelle tchadien Baba Ladé. Le CICR met un accent particulier sur un accès qui est toujours difficile à ces populations.
Dans un communiqué rendu public et diffusé ce jeudi sur les ondes de Radio Ndeke Luka, le CICR affirme que « les derniers affrontements qui ont eu lieu en janvier dernier entre les forces armées centrafricaines et tchadiennes contre les rebelles du Front Populaire pour le Redressement (FPR) ont occasionné le déplacement massif des populations ».
Selon Katharina Ritz, Cheffe de la délégation, du CICR à Bangui, « Des milliers de personnes ont dû fuir. Elles ont tout perdu : leurs maisons, leurs récoltes et leurs biens ».
Toujours selon le communiqué, « certains des déplacés ont trouvé refuges chez des proches dans des villages avoisinants. Mais de nombreuses autres personnes se sont cachées dans la brousse et ont besoin d’eau et de nourriture ».
Le CICR poursuit qu’ « il apporte déjà de l’aide à ces personnes. Mais dans certaines régions, l’insécurité est telle qu’elle entrave significativement l’acheminement de l’aide humanitaire, y compris celle du CICR ».
Le CICR a par ailleurs conclut qu’il a déjà « distribué près de 400 tonnes de semences, ramené plusieurs ex-enfants soldats dans leurs familles et soutenu la Croix Rouge Centrafricaine dans ses activités ».