La COP-16 sur la biodiversité, qui a pris fin le 02 novembre à Bogotá, a laissé les participants partagés entre espoir et déception, sans parvenir à un accord final satisfaisant. Les discussions ont été marquées par des désaccords persistants entre les pays riches et en développement.
Les deux semaines de négociations ont mis en lumière des tensions croissantes, notamment entre les nations vulnérables et les pays industrialisés. Ces divergences ont été exacerbées par une approche consultative qui n’a pas suffisamment pris en compte les préoccupations des pays en développement. Cela a terni les attentes d’une politique claire et cohérente pour la préservation de la biodiversité.
Cependant, l’espoir réside désormais dans la COP-29 à Bakou, prévue pour le 11 novembre. Cet événement pourrait offrir une nouvelle chance aux pays du Sud, comme la République Centrafricaine, de revendiquer un rôle actif dans la préservation de leur biodiversité, un enjeu crucial dans la lutte contre le changement climatique.
Le ministre Thierry Kamach a souligné l’importance de la nouvelle économie verte et des crédits carbone, tout en appelant à une révision des politiques nationales en matière de biodiversité. Les regards sont désormais tournés vers les décisions qui seront prises à Bakou et les perspectives d’une collaboration fructueuse.
-Lire aussi: COP-28 : l’avenir de la Planète de nouveau remis sur la table à Dubaï