À Bangui, pendant la célébration du Nouvel An, les centres hospitaliers de la capitale ont enregistré des cas de blessures liés à des accidents de la route. Toutefois, une baisse du taux d’accidents a été observée par rapport à l’année précédente.
Le constat est similaire dans presque tous les hôpitaux visités. À l’Hôpital de l’Amitié, par exemple, onze victimes d’accidents de la voie publique ont été prises en charge, dont dix ont été traitées et libérées. Pour le service des urgences de ce centre hospitalier, la majorité des accidents répertoriés sont imputables aux mototaxis. « Depuis la nuit de la Saint-Sylvestre jusqu’à ce jour, nous avons pris en charge une dizaine de victimes d’accidents de la voie publique. Pour la plupart, ces accidents ont été provoqués par des mototaxis. Il n’y a eu qu’un seul cas où la victime a été percutée par un véhicule », précise Joël Maltana, major des urgences chirurgicales à l’Hôpital de l’Amitié.
Moins d’accidents cette année
La situation est similaire au Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui, également appelé hôpital général, où cinq personnes blessées à la suite d’accidents de la route ont été reçues, en plus d’un cas d’agression physique lié à une bagarre conjugale. Quatre patients ont été hospitalisés, tandis que deux autres ont été traités et libérés.
« Contrairement à l’année dernière, où nous avons enregistré de nombreux cas d’accidents de la route, y compris des décès, cette année, nous constatons une diminution des cas d’accidents, d’agressions physiques et autres… Je pense que c’est grâce à la vigilance des autorités du pays que nous avons eu moins de ces incidents », observe Camille Akpo, assistant opératoire au Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui.
Les responsables médicaux de Médecins Sans Frontières (MSF) confirment cette baisse du taux d’accidents en cette fin d’année. De son côté, le directeur de l’hôpital communautaire a promis de fournir le bilan sous peu.
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